Des mesures ont été prises pour accueillir tous les élèves, unifier l’uniforme scolaire et le généraliser au niveau du primaire, a affirmé hier jeudi 29 septembre courant, le ministre de l’Éducation Nationale et de la Réforme du Système Educatif, Brahim Vall Ould Mohamed Lemine, qui vient de succéder au chevronné et technocrate fonctionnaire international Adama Bocar Soko.
Plutôt rassurant sur les motifs à l’origine de l’expédition peu orthodoxe d’un cadre du gabarit de Soko des commandes du Département de l’Education, le ministre de l’Équipement et des Transports, porte-parole du gouvernement, M. Nani Ould Chrougha, a précisé qu’Adama demeure un élément clé de l’Exécutif, qu’il n’a pas démissionné du tout et qu’il a participé activement à la mise en œuvre du programme du Président Ghazouani.
A propos de la généralisation de l’uniforme, Monsieur Education, a confirmé l’entrée en vigueur de cette mesure avec la rentrée scolaire 2022-2023, officiellement fixée au lundi 3 octobre prochain.
L’uniforme, dont les mesures nécessaires à être présent dans les classes ont été prises, aura de multiples dimensions en plus de son importance éducative et matérielle pour les familles à faible revenu, qui auront la priorité pour l’obtenir, a-t-il dit.
Mettant en exergue l’impact positif de cette mesure, Brahim Vall a souligné son importance dans la promotion de la cohésion sociale
Les partisans de l’uniforme à l’école avancent souvent les arguments de l’égalité des chances et de la réduction de la violence pour appuyer leurs idées. Certains estiment d’ailleurs que l’uniforme permettrait une meilleure réussite scolaire dans les écoles.
L’uniforme scolaire est un habit pratique pour les enfants, qui ont tendance à se salir. De plus, comme la majorité des vêtements que les élèves portent, c’est un accoutrement qui n’est d’une qualité exceptionnelle, ce qui permet de le protéger.
Il y a aussi le sentiment d’appartenance à un groupe. L’écolier qui rentre dans un uniforme, ressent un sentiment d’appartenance à une école, un établissement. Quand les enfants mettent leur blouse le matin, ils rentrent dans la peau d’un écolier. C’est comme un vêtement de travail en fait. La plupart des catégories socio-professionnelles ont des vêtements de travail. L’enfant lui, rentre dans la peau d’un écolier et quand il enlève sa blouse, il sort de cette peau et redevient un enfant.
En réponse à une question sur le manuel scolaire, le ministre a souligné qu’aucun élève ne restera sans livre, car le ministère fournira 3 millions de livres qui seront distribués sur tout le territoire national, dont 1,4 million seront l’objet de contrats avec des institutions extérieures pour les fournir avec la qualité requise, et il est prévu que le second lot sera livré dans les prochains jours.
Agences / senalioune